L’histoire dit qu’au temps où les voyageurs n’empruntaient pas encore le tunnel de Fourvière pour
rejoindre leur lieu de villégiature, ils faisaient escale dans des relais où, en plus du gîte et du couvert, on brossait leurs chevaux à l’aide de branchage. Pour conserver la tradition, les cabaretiers (un métier ancien consistant à servir du vin et de la nourriture) plaçaient au-dessus de leur porte une botte de rameau que l’on nommait « Bousche ».
 Ces lieux, ensuite fréquentés des canuts et des ouvriers, prirent leur surnom de Bouchons. 
Le Bouchon est un endroit où l’on vient manger, certes, mais où l’authenticité des plats cuisinés se mêle à la convivialité de l’endroit : on y vient pour discuter et passer un bon moment pourvu qu’on ait gagné la confiance du patron «parfois un peu bourru ».
Les Bouchons sont en quelque sorte de petits conservatoires des traditions lyonnaises.